Texte source: Climate change impacts and vulnerabilities
Global warming, predominantly caused by the burning of fossil fuels, has already led to an increase of average global temperatures by 0.85°C since 1870.[1] Carbon dioxide concentrations in the atmosphere are (at 400ppm) at the highest level in 1 million years.
Traduction: Le réchauffement climatique, principalement dû à l’utilisation d’énergies fossiles, a déjà conduit à une augmentation de 0,85°C de la température moyenne sur Terre depuis 1870.[1] Les niveaux de concentration du dioxide de carbone dans l’atmosphère atteignent leur plus haut niveau depuis 1 million d’années (400ppm).
TS: In the Paris Agreement, world leaders have agreed to limit the rise in global temperatures to 2°C or even 1.5°C above preindustrial levels.[2] However, both current business-as-usual emission trends and the emission pledges that were brought by countries to the Paris meeting, are on track to seriously overshoot that goal. The Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) has developed a number of “representative concentration pathways” (RCP) which see greenhouse gas concentrations stabilising at different levels. RCP 2.6 is a relatively low-emission pathway, supposed to give a 66% chance to limit the rise of global mean temperature to 2°C. RCP 8.5 represents a high-emission pathway, leading to temperature rises of 4°C or more.[3]
Tr: Dans l’accord de Paris signé lors de la COP 21, les dirigeants des grandes puissances mondiales ont accepté de limiter la hausse de la température globale à 2°C, voire même à 1,5°C au-dessus des niveaux pré-industriels. Toutefois, on peut constater que les émissions actuelles dues aux niveaux d’activité habituels, ainsi que les engagements pris par les pays à Paris peuvent mener à un dangereux dépassement de l’objectif. Le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) a établi plusieurs scenarios RCP (pour Representative Concentration Pathways) relatifs à l’évolution des niveaux de concentration de gaz à effet de serre. Le scenario RCP2.6 prévoit une évolution à faibles émissions, permettant de limiter la hausse de la température mondiale moyenne à 2°C dans 66% des cas. Le scenario RCP8.5 représente une évolution à fortes émissions conduisant à des montées de température de 4°C et plus.[3]
TS: What does this mean in practice? The first thing to note is that some areas, such as the Arctic and the Himalayas, are warming much faster than others. This means that a certain increase of global mean temperature may lead to much higher temperature increases in certain regions, such as the Arctic and the Himalayas, compared to others.[4] Secondly, the vulnerability and the ability to adapt to climate change is uneven across the globe. Therefore particularly vulnerable and predominantly poor communities in the global South, that have contributed the least to climate change, will face an unproportionally large burden from climate change.[5]
Tr: Concrètement, quelles seront les conséquences? Tout d’abord, il est important de noter que certaines zones du globe comme l’Arctique et l’Himalaya, se réchauffent plus rapidement que d’autres. Ce qui signifie qu’une hausse de la température moyenne donnée, se traduira par une augmentation encore plus élevée dans certaines régions, comme l’Arctique et l’Himalaya.[4] Par ailleurs, les vulnérabilités et capacités d’adaptation au changement climatique sont inégales dans le monde. Par conséquent, les populations les plus pauvres et les plus vulnérables des pays du sud auront à supporter des répercussions considérables, bien qu’ayant eu eux-mêmes un impact minime sur le changement climatique.[5]
TS: Even relative small rises of the global mean temperature may lead to significant risks. The IPCC was formed in 1988 to “provide the world with a clear scientific view on the current state of knowledge in climate change and its potential environmental and socio-economic impacts”.[6] The Fifth Assessment Report, published in 2014, made clear that even balancing global warming to 2°C above pre-industrial levels will lead to significant risks, including increased risks from extreme weather events and threats to unique ecosystems and cultures.[7]
Tr: Des hausses relativement faibles de la température moyenne mondiale pourront ainsi également conduire à des menaces non négligeables. Le GIEC a été créé en 1988 afin «d’établir régulièrement une expertise collective scientifique sur le changement climatique et ses impacts environnementaux et sociaux-économiques potentiels».[6] Le Cinquième Rapport d’Évaluation publié en 2014 a été clair: même en atteignant un équilibre du réchauffement autour de 2°C au-dessus du niveau pré-industriel, les dangers significatifs ne seraient pas écartés, comme par exemple l’augmentation des risques d’apparition d’événements climatiques extrêmes ou de menaces envers des écosystèmes et cultures uniques.[7]
TS: The planet has historically buffered human impact on the climate (for example, oceans have been absorbing 90% of the added heat until now).[8] But scientists are worried that, as we approach tipping points in the system, the planet may start to reinforce human impact instead. This may lead to uncontrollable climate change, which it will be impossible to adapt to.
Tr: Jusqu’à présent, la planète a pu amortir l’impact de l’homme sur le climat (par exemple, à ce jour les océans ont absorbé 90% de l’excès de chaleur de la planète).[8] Mais les scientifiques s’inquiètent du fait que la planète puisse au contraire renforcer cet impact, car nous atteignons des points de basculement dans le système climatique. Une modification climatique incontrôlable en résulterait, à laquelle il serait impossible de s’adapter.
TS: The kind of future that we create will depend on the choices that we make the upcoming years and decades.
Tr: Le futur que nous créons dépend des choix que nous allons faire dans les prochaines années et décennies.